10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (2024)

Si je vous demandais de me citer votre Ferrari préférée, il y a de bonnes chances que vous me citiez la F40 et vous auriez parfaitement raison. La supercar italienne a clairement marqué l’histoire de la marque au cheval cabré. Dans cet article, je vous propose de découvrir (ou redécouvrir) dix anecdotes à propos de l’incroyable Ferrari F40. Si l’envie vous prend d’en acheter une, il vous coûtera moins cher de vous offrir une miniature plutôt qu’une originale puisque cela fait quelques temps déjà que la cote dépasse les sept chiffres avant la virgule…

Au programme de cet article :

1. Elle devait tourner la page du Groupe B

2. C’est la dernière Ferrari née sous l’ère d’Enzo Ferrari

3. Nicola Materazzi est le géniteur de la F40

4. C’était la voiture de série la plus performante

5. Son appellation “F40” s’explique simplement

6. Les prototypes avaient une caractéristique physique

7. Le compteur était gradué jusqu’à 360 km/h

8. La conception se veut innovante à tous les niveaux

9. La production a été revue à la hausse

10. Seule une couleur fut proposée !

1. Elle devait tourner la page du Groupe B

En 1987, Ferrari a célèbré ses 40 ans. Et un tel anniversaire, cela se fête. Pour l’occasion, les projets ne manquaient pas. L’arrêt brutal du Groupe B en 1986 nécessite de ré-orienter les choix de la marque. Enzo Ferrari décide alors de se tourner vers le projet d’une voiture de course adaptée à la route, avec une certaine amertume. Une recette qui avait toutes les chances d’aboutir sur une digne successeuse de la 288 GTO. Seulement, il a fallu faire encore mieux. Forcément. Il faut marquer les esprits lorsque l’on développe une supercar. Et encore plus quand c’est une Ferrari.

Le projet 164 commence assez vite à prendre forme. Dans un premier temps, c’est la Ferrari 288 Evoluzione qui est proposée. Mais elle est bien loin de tenir ses promesses, avec une aérodynamique décevante. Il faut donc repartir sur une page presque blanche…

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (1)

Il faut dire que le pari est loin d’être facile à tenir puisqu’en parallèle, l’abandon du Groupe B nécessite de revoir également le positionnement en compétition. La marque italienne, et plus généralement le Commendatore, prendra la décision de se tourner vers l’endurance d’autant plus que les résultats en F1 sont alors mauvais. Mais il ne faut pas perdre de temps car tout doit être prêt en 1987. Le projet ? Il est confié à un seul homme : Nicola Materazzi. À mi-chemin entre les départements course et voitures civiles, l’homme doit trouver le juste équilibre pour réaliser la nouvelle supercar pour tenir tête à la récente – et redoutable – Porsche 959.

2. C’est la dernière Ferrari née sous l’ère d’Enzo Ferrari

Si la pression est aussi énorme, c’est qu’Enzo Ferrari a pris l’habitude de dévoiler des voitures toujours plus exceptionnelles. Alors que les ventes de la marque s’essoufflaient, il fallait aller de l’avant. La légende raconte que Pietro Barilla (oui oui, le fabricant de pâtes éponyme) aurait fait remarqué à Enzo Ferrari qu’une BMW pouvait égaler les performances d’une Ferrari 308. Pour les 40 ans de la marque, il fallait clairement créer l’événement et redonner du souffle à Ferrari. Une autre composante entre en compte : Enzo Ferrari a 88 ans en 1986 et il a conscience qu’il s’agira possiblement de la dernière Ferrari qui naîtra de son vivant. L’erreur n’est donc pas vraiment permise avec cette future supercar.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (2)

La pression est importante car tout a dû être géré dans l’urgence. Pour autant, une certaine confidentialité régnait à propos de celle qui allait devenir la F40 puisque peu de personnes étaient au courant du projet en cours qui se tramait ! Quant au public, la surprise fut énorme lors de la présentation car le modèle n’avait pas vraiment été annoncé !

3. Nicola Materazzi est le géniteur de la F40

Au milieu des années ’80, Nicola Materazzi travaillait au service compétition de Ferrari. Une discussion avec Enzo Ferrari a abouti sur un constat : Materazzi obtient la charge de développer son propre moteur de supercar avec pour objectif d’atteindre les 400 chevaux. On lui confie ensuite plus globalement la charge de l’entièreté du projet. Et la charge est importante puisqu’il faut coordonner une petite équipe et notamment composer avec Pininfarina ; avec Piero Camardella aux commandes. Le but, c’était de faire oublier la 288 Evoluzione, loin d’être convaincante en matière d’aérodynamique. La Ferrari F40 se montre beaucoup plus bestiale, en extrapolant les traits. Pour cela, rien n’est laissé au hasard et la conception est assurément avant-gardiste avec des inspirations de divers univers, notamment la F1.

Une telle bestialité dans la ligne, c’était du jamais-vu. Rien n’a été laissé au hasard. La Ferrari F40 est brutale, agressive… Mais sans être ostentatoire. Tout ce qui est présent une fonction clairement définie. La “décoration” et le bling-bling, c’est pas pour cette fois.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (3)

Nicola Materazzi parvient à mener à bien le projet et le résultat est à la hauteur des espérances avec un Cx de seulement 0,29. À titre d’information, même une Ferrari 458 Italia commercialisée vingt ans plus tard ne fait pas mieux. De nombreux choix stratégiques ont du être faits, notamment en matière de motorisation, si bien que c’est finalement un moteur V8 biturbo de 2.9 litres qui a été retenu. Pour autant, des évolutions sont possibles avec un moteur préparé pour l’endurance qui peut aller jusqu’à 700 chevaux.

4. C’était la voiture de série la plus performante

Lorsqu’elle est officialisée en 1987, la Ferrari F40 est directement cataloguée comme étant la voiture de série la plus puissante du monde. Les performances sont en effet assez impressionnantes, puisque le 0 à 100 km/h demande 4,2 secondes. Mais surtout, la conception mécanique est impressionnante. Les 478 chevaux sont disponibles à 7 000 tr/m. Les deux turbo IHI peuvent souffler jusqu’à 1,1 bar avec un refroidissem*nt assuré par l’eau avec deux gros échangeurs. Avec un rapport poids/puissance de 2,3 kg par cheval de puissance, la F40 entrait dans un nouvelle ère. La masse avait été maintenue à seulement 1 100 kg. Une véritable prouesse, surtout pour l’époque car les techniques et technologies actuelles n’existaient pas.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (4)

Trois sorties d’échappement prennent place à l’arrière, au centre. Les gaz brûlés par les turbo sortaient directement par le tube central. Par ailleurs, les aérations sont nombreuses et chacune à sa fonction : ventilation de l’habitacle, refroidissem*nt des intercoolers, freins ou encore des radiateurs d’huile… Seule coquetterie à bord, la climatisation.

5. Son appellation “F40” s’explique simplement

Le nom de F40 a été retenu de manière assez logique puisque c’était la Ferrari du quarantième anniversaire de la marque. Quant au F, c’est tout bonnement l’initiale de Ferrari. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Pour l’occasion, rien n’a été laissé au hasard. Les clients pouvaient ainsi s’offrir un véritable bout d’histoire de la marque.

Tout ce qui se faisait de mieux avait été intégré dans la F40. Les options étaient assez peu nombreuses. Cela portait notamment sur l’habillage intérieur. Ceux qui voulaient un petit peu plus de confort pouvaient remplacer les vitres en lexan (proche du plexiglas) par des vitres en verre avec même des manivelles.

6. Les prototypes avaient une caractéristique physique

Développer une supercar, cela implique de ne pas se tromper puisque chez Ferrari, ces modèles entrent dans l’histoire instantanément. Dès lors, plusieurs prototypes ont vu le jour, qui ont permis de perfectionner ce qu’ont été les versions produites en série. Ce fut notamment le cas de huit prototypes, qui se distinguent par une caractéristique physique : la présence de cinq ouïes latérales à l’arrière, contre quatre sur les modèles de série.

À cela, s’ajoutent d’autres modifications, comme les rétroviseurs qui sont d’une forme plus allongée, la lunette arrière en plexiglas qui comprend le double d’aérations ou encore les feux anti-brouillards arrière qui entourent la plaque d’immatriculation. Ces prototypes disposaient notamment d’une puissance supérieure, proche des 600 chevaux alors que les modèles de série ont été limités à 478 chevaux.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (5)

Ces prototypes ont permis d’élaborer la future version LM, mais aussi de tester d’autres configurations pour la boîte de vitesses, avec un triple embrayage ou encore des pièces allégées spécifiques. Sur ces huit prototypes, deux auraient été détruits et trois autres auraient été écoulés auprès de particuliers. Fait amusant, le moteur de ces prototypes portait la référence F120AB, soit un mix entre le bloc F120A des F40 routières et le F120B des F40 LM, qui dépassera les 700 chevaux.

7. Le compteur était gradué jusqu’à 360 km/h

La Ferrari F40 reçoit un compteur de vitesse gradué jusqu’à 360 km/h. Bien sûr, il s’agit d’une valeur optimiste puisque dans les faits, la vitesse maximale était établie à 324 km/h. Ce qui était déjà remarquable. Pour autant, cela montre aussi l’ambition de la marque d’aller toujours plus loin. Pour qu’une telle vitesse puisse être atteinte par un modèle de série de la marque au cheval cabré, il faudra attendre 2002. C’est à partir de cette année que la légendaire Ferrari Enzo est entrée en action. Sa vitesse de pointe ? 363 km/h. Michael Schumacher avait eu l’occasion d’essayer la Ferrari F40 sur circuit, alors qu’il venait d’obtenir son premier titre de champion du monde. Il n’en tira que des éloges, saluant l’aboutissem*nt et le comportement résolument sportif.

8. La conception se veut innovante à tous les niveaux

Vous l’aurez compris, la Ferrari F40 a fait l’objet d’un développement très important, qui a porté aussi bien sur le moteur, la carrosserie que le châssis. Le but ? Offrir un rapport poids/puissance bluffant. Avec seulement 1,1 tonne sur la balance, la F40 surprend par sa légèreté. En effet, cela s’explique par l’utilisation de kevlar pour une grande partie de la coque, autour d’un châssis tubulaire en acier. À cela s’ajoutent de la fibre de carbone et du plexiglas.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (6)

La mécanique n’est pas en reste puisque chaque composant a été optimisé. On trouve par exemple des culasses dans un alliage d’aluminium et de silicium mais aussi des soupapes creuses. De nombreuses pièces ont ainsi été empruntées à la compétition, si bien que la puissance de 478 chevaux se montre parfaitement dosée. Avec son rapport poids/puissance de 2,3 kg/cheval, la F40 n’est guère éloignée de la Bugatti Veyron (2,1 kg/cheval)… Le tout, desservi par une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports, avec la fameuse grille en H. Et quelle sonorité…

En plus, la répartition des masses étaient idéales, avec en plus un centre de gravité très bas. Mais surtout, la Ferrari F40 offre une ambiance unique en son genre. On fait clairement corps avec le moteur. Moteur qui est d’ailleurs placé juste dans notre dos. Il y a bien sûr une paroi qui assure (plus ou moins) l’isolation phonique mais qui fait aussi office de pare-feu en plus de rigidifier la caisse.

9. La production a été revue à la hausse

La Ferrari F40 est présentée officiellement le 21 juillet 1987, à Maranello. Cette supercar a immédiatement séduit. La production devait être limitée à 400 exemplaires… Mais les demandes ont explosé si bien que ce sont plus de 1 300 exemplaires qui ont finalement été produits, jusqu’en 1992 (1 311 pour être précis).

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (7)

Les clients avaient la possibilité d’agrémenter l’habitacle de quelques options mais également de demander des réglages châssis spécifique. Enzo Ferrari n’a malheureusem*nt pas pu profiter très longtemps de cette réussite puisqu’il décéda le 14 août 1988. Pour lui rendre hommage, la Ferrari Enzo fut dévoilée en 2002. Un modèle dont le Commendatore aurait sans doute été fier…

10. Seule une couleur fut proposée !

Les constructeurs automobiles proposent généralement plusieurs choix de coloris sur leurs voitures. Chez Ford, à une époque déjà lointaine, Henri Ford laissait un choix important à la seule condition qu’il s’agisse d’une peinture noire.

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (8)

Pour la Ferrari F40, seul le Rosso Corsa fut proposé. Un choix qui permis d’uniformiser la production tout en ancrant bien l’image de cette supercar rouge. Par la suite, bon nombre d’exemplaires ont été repeint en noir, jaune, bleu et même en vert anglais. Sur le marché, on trouve toutefois une immense majorité d’exemplaires rouges. Enfin, quand il y a des Ferrari F40 à vendre bien sûr… La cote de la belle italienne se calcule désormais à plus de sept chiffres… La Ferrari F40 n’a donc pas fini de nous faire rêver.

Articles similaires

10 faits & anecdotes à connaître sur la Ferrari F40 - PDLV (2024)

FAQs

What is so special about the Ferrari F40? ›

With such a unique interior, the Ferrari F40 engine needed to back up its performance specs and show its chops on the track. Regarded as the first 200-mph production car, the F40's 2.9L twin-turbo V8 generated 471 hp and 426 lb-ft of torque. These are impressive performance figures, even for today.

What is the story behind the Ferrari F40? ›

As the successor to the 288 GTO (also engineered by Materazzi), it was designed to celebrate Ferrari's 40th anniversary and was the last Ferrari automobile personally approved by Enzo Ferrari. At the time it was Ferrari's fastest, most powerful, and most expensive car for sale.

How much is a Ferrari F40 worth now? ›

A: The average price of a Ferrari F40 is $2,557,575. Q: How many Ferrari F40s were produced? A: The total number of Ferrari F40s produced was 1315.

How many F40s are there in the world? ›

The F40 was built to celebrate the 40th anniversary of Ferrari. The car was produced from 1987 to 1992. Only 400 F40s were to be made. However, the demand was so great that Ferrari ended up building about 1,315 F40s with a little over 200 of them destined for the United States.

How many F40 Ferraris are left? ›

Crazily, that still leaves 1251 examples parked in their garages around the world.

Is A Ferrari F40 rare? ›

With only approximately 1,315 examples produced from 1987 until 1992, the F40 is not only just a rare Ferrari, but also the very last Ferrari to ever be given full approval from Italian motor racing driver, and founder of the Ferrari company, Enzo Ferrari.

Did the F40 have a V12? ›

Built originally for the FIA GT1 in 1996, the bodywork was made from scratch in carbon with a reinforced chassis and full FIA specification roll cage. In 2001 the car was fitted with a Ferrari V12 based on the engine in the 550 Maranello.

How many Ferrari F40 were red? ›

Officially, all Ferrari F40s left the factory painted red. There were a handful, however, that were believed to be painted yellow and black, and another handful sent back to the factory by the Sultan of Brunei to be repainted.

What is the rarest car in the world? ›

Here are six of the rarest cars in the world.
  • McLaren F1 LM. The McLaren F1 LM is the fastest and most powerful McLaren ever made一and yes, it was built for the streets instead of the tracks. ...
  • Lamborghini Veneno. ...
  • Mercedes-Benz 300 SL “Gullwing” ...
  • Ferrari Testarossa Spider. ...
  • Bugatti La Voiture Noire. ...
  • Ferrari 250 GTO.
Jan 18, 2024

Is the Ferrari F40 discontinued? ›

The F40 was discontinued in 1992, and in 1995 the F50 was intended to be its successor in GT1 racing; but only three racing F50s were produced and none ever actually competed in a race.

Who owns Ferrari? ›

Ferrari is co-owned by Dutch holding company Exor, which is majority-owned by the billionaire Agnelli family, and Piero Ferrari. The Italian entrepreneur Enzo Ferrari died in 1988, having founded the car brand in 1939 after leaving Alfa Romeo.

Is a Ferrari F40 a supercar? ›

Everybody knows the F40 as being the ultimate supercar of the late 1980s and early 1990s, going head to head for the title of the fastest car in the world with the Porsche 959 at one point.

Who owns the green F40? ›

The mint green F40 belongs to Schaltkulisse, a high-end collector car business based in Taufkirchen, Germany.

Was the F40 only made in red? ›

'' They originally produced the Ferrari F40 in Rosso Corsa only. Though some owners changed the appearance of their F40 throughout the years, Ferrari actually delivered a number of non-red F40s from factory.

Was every F40 red? ›

There's a reason nearly every F40 you see is red: all were painted that way from the factory. Whenever you see an F40 in any other color, it's been repainted. However, hardly any F40 still has the original finish nowadays, as the quality of the factory paintjob apparently wasn't great to begin with.

Why is the F40 better than the F50? ›

The F50 offers more horsepower, but the F40 surges back with a torque advantage that essentially renders these two engines as equals. The Ferrari F40 features a responsive 5-speed transmission that provides a satisfying shift whether you're circling the track or traversing the Chicago streets.

Why does the Ferrari F40 have pop up headlights? ›

With pop-up headlights using halogen bulbs, the F40 has an unmistakable and iconic design. Pop-up headlights first appeared in 1936 on the Cord 810 for aerodynamic purposes. They remained popular through the 1980s due to regulations on headlight height, which was higher than the desired height of a low sports car.

Is the Ferrari F40 a super car? ›

The Ferrari F40 is legendary and an Iconic supercar

References

Top Articles
Latest Posts
Article information

Author: Terence Hammes MD

Last Updated:

Views: 5786

Rating: 4.9 / 5 (49 voted)

Reviews: 80% of readers found this page helpful

Author information

Name: Terence Hammes MD

Birthday: 1992-04-11

Address: Suite 408 9446 Mercy Mews, West Roxie, CT 04904

Phone: +50312511349175

Job: Product Consulting Liaison

Hobby: Jogging, Motor sports, Nordic skating, Jigsaw puzzles, Bird watching, Nordic skating, Sculpting

Introduction: My name is Terence Hammes MD, I am a inexpensive, energetic, jolly, faithful, cheerful, proud, rich person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.